Petite histoire du macramé
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Petite histoire du macramé

Dernière mise à jour : 23 juil. 2019


Nous connaissons tous le macramé des années 70: suspensions pour pots de fleurs, vêtements en dentelle ajourée ou hamacs! A l'époque, étaient utilisées des matières naturelles plutôt épaisses comme la corde de chanvre, le lin, le coton...


Le terme "macramé" viendrait de l'Orient, cette pratique aurait connu son apogée au 13ème siècle avec les tisserands qui ornaient des bords de serviette. Cet art se dévoilera en Europe grâce aux commerçants itinérants, puis aux marins qui en firent usage avec les cordages pendant leurs escales. Le macramé fut remis au goût du jour par les artisans d'Amérique du sud et du Mexique. Qu'on se le dise, c'est un art de la rue, et si vous allez vous promener dans ses contrées, vous rencontrerez peut-être ses artistes, assis à même le sol, confectionnant une pièce unique. Les grands voyageurs en quête de créativité, développent ainsi un artisanat qui demande peu d'outils, un art nomade aux multiples influences. Ce savoir faire revient donc en Europe grâce aux "globes-trotters" qui s'y initient.


Le macramé contemporain innove avec des créations de bijoux associant graines, pierres semi-précieuses, plumes ou perles argentées. Le tissage se construit grâce à une succession de nœuds exécutés à la main, sur l'envers, sur l'endroit, avec un fil ciré aux couleurs énergétiques jusqu'à former une dentelle, ou un tressage, en fonction des nœuds utilisés. C'est une nouvelle méthode de sertissage de pierre sans soudure et de façon durable pour leur mise en valeur.


Pratiquer le tissage macramé s'accompagne d'une longue méditation, où le souffle et les nœuds ne font qu'un. C'est une tâche qui réclame de la patience et lorsque l'on a commencé une pièce, il n'est pas rare qu'elle nous obsède jusqu'à son acheminement!


Alors lancez-vous!



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